Nos actions
L’AFRIQUE DE L’OUEST, Une région pleine de potentiel qui fait face à d’énormes défis
L’Afrique de l’Ouest reste l’une des régions les plus pauvres du monde où les inégalités sont grandissantes et les crises de plus en plus complexes et récurrentes.
Nous travaillons directement avec plus de 1,6 million de personnes, surtout des femmes, et ce à travers des centaines de partenaires locaux et régionaux.
Ensemble, nous abordons de nombreux défis, tels que :
- 7 des 10 pays les plus pauvres au monde : Centrafrique, Tchad, Burkina, Niger, Sierra Leone, Liberia et Mali[1] ;
- les gouvernements qui sont les moins engagés dans la lutte contre les inégalités de tout le continent africain[2] ;
- une agriculture qui demeure sous-performante, sous-protégée, vulnérable aux aléas climatiques et dont 60% de la population active en dépend ;
- un système de taxation inefficient et injuste où les plus riches jouissent du plus faible impôt sur le revenu en fonction du produit intérieur brut (PIB) au monde ;
- 3 crises humanitaires de grande ampleur qui fragilisent 7 pays : au Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), au Bassin du lac Tchad (Nigeria, Niger, Tchad, Cameroun), et en République centrafricaine ;
- les émissions de dioxyde de carbone par habitant au Sahel sont environ six fois moins élevées que la moyenne mondiale. Cependant, en 2017, le Niger et le Tchad étaient les deuxième et quatrième pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique[3] et la Sierra Leone était le huitième pays le plus durement touché par des événements météorologiques extrêmes[4].
Pour mener à bien notre mission dans la région, nous misons sur son potentiel :
- 6 des 10 économies les plus dynamiques en Afrique : la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, le Burkina Faso, le Bénin et le Niger ;
- la population la plus jeune au monde : 76% de la population a moins de 25 ans [6] ;
- des ressources naturelles abondantes pour le monde dans lequel nous vivons, qui peuvent réduire considérablement la pauvreté si elles sont mieux gérées ;
- une révolution numérique à un rythme exponentiel : 100 million de comptes mobiles actifs en 2017 [7] ;
- une forte intégration régionale et une coopération accrue entre états, comparé à d’autres blocs régionaux.
De l’agriculture à petite échelle à l’assainissement et la création d’emplois pour les femmes, nous sommes experts pour transformer la bonne volonté et l’engagement des personnes soucieuses de donner en un changement immédiat, efficace et durable pour les personnes qui souffrent au quotidien de la pauvreté.
Nous nous attaquons aux problèmes qui maintiennent les populations pauvres, tels que les inégalités, le changement climatique, la justice alimentaire, l’absence de droits fonciers et la discrimination envers les femmes. Et nous veillons à ce que les voix locales soient entendues, quelle que soit leur distance, amplifiant leurs appels à la justice avec la force de notre réseau mondial.
En cas de crise humanitaire, nous intervenons en sauvant des vies dans des situations d'urgence et en restant longtemps pour aider les gens à revenir plus forts.
La combinaison de l’action locale et l’influence mondiale permet aux populations vivant dans la pauvreté de reprendre contrôle, de changer leur vie, leurs moyens de subsistance et leurs communautés.
Sources
[1] United Nations Development Programme, Human Development Index, 2018. [2] Oxfam, The Commitment to Reducing Inequality Index, 2019. [3] Notre-Dame Global Adaptation Initiative, ND-GAIN country index, 2017. [4] Germanwatch, Global Climate Risk Index, 2019. [5] IMF, 2018 [6] United Nations Population Fund, State of World Population, 2017.[7] McKinsey Global Institute, 2017.